Définition de GOBERGER (SE)

DÉFINITIONS - HISTORIQUE - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : go-bèr-jé. Le g prend un e devant a et o : gobergeant, gobergeons

DÉFINITIONS

1
Prendre ses aises. Il se gobergeait dans un bon fauteuil.
2
Se divertir.
Comment il se gobergera, Quand ensuite il égorgera Femme, mari, père, grand-père
Vous voyez, avec grande joie, Un nouveau Xanthus tous les jours, Et vous gobergez dans son cours
de Paul SCARRON dans ib. III
3
Se moquer.
Gobergeons-nous ensemble de ce cousin de meunier
de Florent Carton, sieur d'Ancourt, dit DANCOURT dans les Vacances, sc. 1
Quoi ! tu peux refuser l'offre d'une couronne ! - Guillot : C'est pour se goberger, morgué, qu'il me la donne
de LE GRAND dans Roi de Cocagne, III, 7

HISTORIQUE

1
XVe s.
Le bon sergent en luy print affiance, Et luy livra sans nulle defiance Son ocqueton, son enseigne et sa verge, Sans qu'il cognust que Faifeu le gauberge
dans Faifeu, p. 52, dans LACURNE

ÉTYMOLOGIE

1
On peut conjecturer que se goberger a été dit de la goberge qui sert dans plusieurs métiers à rendre le travail plus commode ou plus sûr ; de sorte que le sens primitif serait prendre ses aises.